Le Village de La Garandie

Evolution de la population de La Garandie

Années

1954

1969

1975

1990

1999

2005

2010

Habitants

133

126

72

106

145

170

187

La Garandie : le village des Moutonniers

La Garandie tient son nom de village des Moutonniers à un mode de vie très ancien : tous les habitants avaient des moutons, même les commerçants, les artisans, les veuves et  les personnes âgées. L’institutrice de l’école primaire était la seule personne du village à ne pas être agricultrice. L’école primaire a fermé ses portes en juin 1970 avec madame Fournet, suite à la diminution des écoliers dans le village. Les agriculteurs sont passés de 34 dans les années 1950 à 5  aujourd’hui. Alors, les terrains communaux, très nombreux et de surface importante,  nécessitaient l’emploi de deux bergers collectifs à l’année. Des ouvriers agricoles étaient embauchés à la foire d’Aydat du 25 mars, (foire de la Saint-Loup), pour les travaux saisonniers ou annuels. Les habitants du village ont bâti la maison du Berger en 1936 et l’utilisaient comme salle des fêtes (l’accordéoniste Jean Ségurel a fait un bal lors de la fête patronale pour la Saint Barthélémy en août).

Le village comptait au milieu du siècle dernier trois bars, deux épiceries, un tabac, un forgeron, un menuisier, un plombier, une couturière et une modiste. La Garandie est le village natal de Joseph Planeix, né en 1915, ancien résistant,  député socialiste  de la troisième circonscription du Puy de Dôme,  devint entrepreneur de travaux publics et fut maire de la commune de Parent.

Le village de la Garandie a été partiellement détruit par un violent incendie le 14 juin 1880. Douze bâtiments, dont neuf maisons d’habitation, ont disparu en moins de deux heures, laissant quarante personnes sans abri, vêtements et nourriture.

En 1936, les habitants de la Garandie, n’ayant pas l’eau dans le village, décidèrent de faire eux-mêmes les travaux de canalisation depuis le village de Pessade. Vers 1970, un terrain communal fut échangé avec les œuvres sociales de la ville de Paris pour la construction du village de vacances contre la réparation de la canalisation.